Un ballet de nuages aux pastels incertains
Plonge et nage dans l’azur,
Caressant le soleil à la faveur du matin,
Léger et libre dans le ciel pur.
Aimable solitude de l’aube qui chancelle
Dans le vermillon du soleil levant,
Lorsque la morsure du froid se fait moins cruelle,
Et que le rossignol fait entendre son chant.
La forêt se complait en murmures alentours.
Le rire gracile du ruisseau qui ruisselle,
S’entortille aux rochers sur son parcours
Et fait résonner son écho qui ensorcelle.
Le murmure du vent glisse sur les larges rameaux,
Sur les vieux troncs dans leur mousse de velours.
L’union se fait entre le ciel, la terre et l’eau,
Quand les grands bois sont dépouillés de leurs atours.
Vertes profondeurs, sentiers pleins d’enchantement,
Où l’air embrasse les branches nues.
Etang solitaire a la couleur argent
Où persistent encore quelques roseaux menus.
Tout s’éveille dans les premiers murmures du matin,
Quelques vapeurs s’élèvent comme une longue chevelure,
L’astre du jour paraît au lointain.
Puis-je vous le dire ? Vous êtes belle Dame Nature.
M.P. 02/02/2018
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.