A chaque lunaison, au cœur de nos maisons,
Le temps va apposer sur nous sa signature.
Du berceau au cercueil se mène l’aventure,
En gagnant puis perdant peu à peu la raison
Du jeune triomphant à la déconfiture.
Ainsi nous devenons de pauvres créatures
Du baptême initial à l’ultime oraison,
Nous transformant au mieux en des caricatures,
A chaque lunaison.
Du petit blondinet au vieux aux poils grisons,
Nous subissons la dure loi de la nature,
Nous dégradant toujours au rythme des saisons.
Mais nous ne pouvons rien contre sa dictature,
La mort instille en nous lentement ses poisons,
A chaque lunaison.
Adn 30.01.2018
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