Quand la poésie panse les plaies
Et que dans l’absence tu traces un chemin
Ô muse aux souvenirs tu tends la clé
Ouvrant la porte de ton sein
Dans la corolle de l’amour engloutis
Au royaume d’un nocturne soleil
Les soupirs feuillètent le livre poli
Par la passion rouge vermeille
Ô belles ces images dans la clarté
De l’azur du cœur où s’effeuillent
Les pétales de fleurs de volupté
Pour embellir sous le regard les écueils
Dans le ciel de l’aube appareillées
Les pensées retrouvent ton accueil
Vagues écumeuses de rosée
Peignant de blancheur le noir de deuil
Autour de l’âme tu gravites
Tu danses et tu t’amuses
Ô muse sur le coeur enjolivé
rivedusoleil
25/1/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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