Tu es là , quelque part, et je te sens déjÃ
Franchir le pas d'entrée de notre chambre...
Ton regard se languit sans doute d'un éclat
Que tu veux libérer, de mon corps qui se cambre
Sous la pression de mains qui ne me lâchent pas...
Je sens les grondements de ta présence,
Tes émeraudes gagnées par l'Orage
Et par ces envies comblant l'indécence;
Devrais-je attendre ainsi et rester sage?
Ma pâle chair est mordue d'insolence...
Ton souffle se rapproche et tu te rends coupable
Lorsque tes doigts se risquent à frôler mes seins...
Mais ces murmures me sont bien trop agréables
Pour ne pas innocenter mon regard au tien;
Je me risque à te contempler, tout est palpable...
Tu es juste là , prêt à m'embrasser,
Mais tes lèvres s'attardent sur mon cou;
Mes mains se décident à t'embraser,
Et nous cédons au Désir le plus fou:
Celui de nos deux chairs entremêlées...
07.01.18
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