La femme n’est pas toujours sage,
Mais s’il s’agit d’un amour vrai,
Rien ne vaut le marivaudage,
Afin que tous les porcs dégagent.
Il faut qu’elle monte au filet,
Qu’elle reprenne l’avantage,
Ce que la Femme veut, Dieu veut,
Qu’elle soit maîtresse du jeu !
Au temps de la chevalerie,
On croyait à l’amour courtois.
Malgré les guerres et les tueries,
Entre le Seigneur et la dame,
Dans le lit on glissait l’épée,
Garantie de la chasteté ;
Nous ne sommes au Moyen-âge,
Mais à Paris dans le métro,
Les femmes restent dos à dos,
Pour se protéger des assauts,
De tous ces ignobles frotteurs,
Qui des femmes sont prédateurs.
Lorsqu’il s’agit d’un amour vrai,
Rien ne vaut le marivaudage,
Afin de monter au filet,
Et sans pourtant rester trop sage.
La femme saura rire et parler,
Pour faire passer son message.
Une femme subit un outrage,
Et crie dans le compartiment,
Ameutant tout le voisinage,
Dévoilant ce délit flagrant,
Nous aurons moins de dérapages,
Et elle ira paisiblement.
Une place dans le marais,
Un jardin aux larges feuillages,
Sous le balcon, l'homme, aux aguets,
Veut capter les yeux de Roxane,
Lui susurrer son doux secret,
Faire un discours sur le Tendre :
La Belle ne veut pas descendre !
Dumnac
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