Dans le bleu feutré de nos nuits
Couronnées de rouges filantes étoiles
Nous suspendons notre lit
Aux vents de la mémoire poussant la voile
Il fait un temps harmonieux
Sur l’océan de nos parades
Avec des courants ambitieux
Nous menant de rade en rade
En des ports nous accostons
Sur les quais des voluptés on se balade
Juste des courts instants
Faisant à nos passés une accolade
Nous visitons la ville de l’espérance
Aux ruelles toutes enluminées
Veines où coulent nos doléances
Aux hélices d’idéal fixées
Sur un rosier nos âmes chantent
Dans les frasques d’un printemps enivrées
Dans la nuit des désirs l’esprit invente
Une route jalonnée de CERISIERS
rivedusoleil
12/1/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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