Sur la crête aux nuages roses
Peints dans les ténèbres des nuits
Des fleurs matinales écloses
Brodent un jardin sur ton lit
Dans ton ciel point de névroses
Le printemps fait éclater l’étui
De l’absence aux portes closes
Avec le corps hibernant dans le puits
Dans l’atmosphère les souvenirs chantent
Un air de brise mélodieux
Sur une scène que l’amour hante
Brode un cœur en soleil lumineux
Ton sourire essuie les nécroses
De l’horizon aux couleurs pâlies
Mon regard s’y incruste dépose
Mes pensées en emblème fleuri
Sur l’île de ma mémoire Ô enchanteresse
S’élèvent les vents charmeurs
De mon rêve aux souffles d’ivresse
Chargeant ton firmament d’allégresse
rivedusoleil
11/1/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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