Les années passent jour après jour, pour la vie
Parfois en riant, parfois sans volonté d’envies.
Il est délicat de penser aux bons moments,
Alors que les mauvais reviennent hardiment.
Le cœur et la mémoire sont configurés
Pour recueillir tout ce qui est dénaturé.
Les instants de joies intenses et de bonheur
Sont toujours considérés comme les gêneurs.
Te rappelles-tu ma chérie du bon vieux temps
Te rappelles-tu les amours de nos printemps ?
Aujourd’hui, j’aimerais me rappeler nos rêves
Tous ces appétits que nous évoquions sans trêve,
Nous voulions la vie, l’éternité de l’amour
Des enfants, une maison fleurie chaque jour.
Nous avions le désir de faire des voyages
À cette période, ce n’était pas très sage.
Nos moyens ne s’accordaient pas aux coups de cœur,
Ni à tous nos désirs fous, très usurpateurs.
Te rappelles-tu ma chérie du bon vieux temps
Te rappelles-tu les amours de nos printemps ?
Fêtons, onze novembre, douze avril, six mars,
Les naissances des enfants aujourd’hui épars.
Nous savons ensemble qu’ils sont notre fierté
Et demain tous deux, nous pourrons les alerter
Si par hasard la vie nous faisait des misères
Je présume qu’ils nous aideraient tous très fiers.
Te rappelles-tu ma chérie du bon vieux temps
Te rappelles-tu les amours de nos printemps ?
Hier, nous avons préparé notre destinée,
Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin d’affiner.
Nous avons tout prévu, je crois, sauf la saison
De notre grand départ, guidé par cupidon.
Nous aurons l’éternité pour nous souvenir
Sans pour autant de notre amour nous démunir.
Te rappelles-tu ma chérie du bon vieux temps
Te rappelles-tu les amours de nos printemps ?
Daniel Lefebvre
17.12.2017
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