L’hiver doucement est venu pendant le sommeil,
Et la neige sème ses étoiles de givre,
Le jour blafard prend des couleurs de cuivre
Et un manteau blanc couvre la nature qui s’éveille.
La plaine blanchie est sans voix,
L’hiver s’est abattu sur toute floraison
Il n’y a pas un bruit, pas un son,
Juste la neige qui poudroie.
Les cheminées fument sur les toits des maisons
Et le soleil est pâle dans le grand ciel austère,
Il semble avoir froid, impuissant à réchauffer la terre
Et les arbres dépouillés dressent leurs squelettes à l’horizon,
Sous les morsures du froid l’étang s’est figé,
Laissant Ă©chapper des Ă©charpes de givre et de brume
Tandis qu’aux fenêtres quelques lumières s’allument
Et que derrière les murs la vie semble se résigner.
Décembre est arrivé pour changer le décor,
Tout est doux et ouaté, tout est blanc,
Dans l’air, un frais ballet de flocons flottants.
Tout doucement mère nature s’endort…
M.P. 03/12/2017
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.