Es-tu ce musicien
Celui-lĂ mĂŞme qui
Sa flûte entre les lèvres
La langue en touchant légèrement le bec
Se met Ă jouer un air
Ses doigts voguant sur les trous
Et qui de cette mélodie
Fait venir le printemps ?
Es-tu ce musicien
Qui fleurit les jardins
D’un seul morceau de sa flûte ?
Es-tu ce musicien
Aux doigts si fins
A la flûte en bois
Taillée de ses mains
Qui fait réapparaître le beau temps
Quand il estime que
Trop de pluie est tombée ?
Es-tu ce musicien
Celui sans pupilles
Qui, Ă travers ce blanc
Laisser trouver à ceux qui en ont le cœur
Le reflet de la beauté ?
Es-tu ce musicien ?
Es-tu ce musicien
Celui-lĂ mĂŞme qui
Sa flûte entre les lèvres
La langue en touchant légèrement le bec
Se met Ă jouer un air
Ses doigts voguant sur les trous
Et qui de cette mélodie
Fait venir le printemps ?
Es-tu ce musicien
Qui fleurit les jardins
D’un seul morceau de sa flûte ?
Es-tu ce musicien
Aux doigts si fins
A la flûte en bois
Taillée de ses mains
Qui fait réapparaître le beau temps
Quand il estime que
Trop de pluie est tombée ?
Es-tu ce musicien
Celui sans pupilles
Qui, Ă travers ce blanc
Laisser trouver à ceux qui en ont le cœur
Le reflet de la beauté ?
Es-tu ce musicien ?
Es-tu ce musicien
Celui-lĂ mĂŞme qui
Sa flûte entre les lèvres
La langue en touchant légèrement le bec
Se met Ă jouer un air
Ses doigts voguant sur les trous
Et qui de cette mélodie
Fait venir le printemps ?
Es-tu ce musicien
Qui fleurit les jardins
D’un seul morceau de sa flûte ?
Es-tu ce musicien
Aux doigts si fins
A la flûte en bois
Taillée de ses mains
Qui fait réapparaître le beau temps
Quand il estime que
Trop de pluie est tombée ?
Es-tu ce musicien
Celui sans pupilles
Qui, Ă travers ce blanc
Laisser trouver à ceux qui en ont le cœur
Le reflet de la beauté ?
Es-tu ce musicien ?
Car si tu es lui
Pourquoi l’or de ce monde
Ne jaillit plus de tes mains ?
Pourquoi pleut-il
Depuis tant de jours ?
Pourquoi tout se meurt-il ?
A ce la tu me réponds
Que tu es fatigué
Que ton souffle n’est plus le même
Qu’il n’enchante plus, ni ta flûte,
Ni le soleil,
Ni personnes, d’ailleurs.
Je te réponds à cela
Que ton souffle redeviendra celui d’avant
Qu’il enchantera de nouveau ta flûte
Le soleil et tout le reste
Tu demandes comment
Je sors un miroir de ma poche
Et je te dis de regarder dedans
Pour que tu vois tes yeux blancs
Je te demande de penser Ă avant
Et de me dire ce que tu vois
Alors une larme coule de tes yeux
Un sourire s’affiche au coin de tes lèvres
Tu me dis que tu vois le soleil briller
Les fleurs jaillir de la terre
Ainsi que les arbres pousser
Que tu entends les rires et les chants
Ceux qui t’égayaient tant
Alors je sors de chez toi
Et j’entends le doux son de ta flûte
L’herbe jaunie devient verte
La pluie qui me martelait le visage
Laisse place Ă un immense soleil
Des fleurs poussent un peu partout
Et je souris
Es-tu ce musicien ?
Je n’en doute plus.
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il n'existe de mot dans aucune langue pour exprimer ce que je ressens
pour toi... :-D
qui tente rien n'a rien, et qui tente tout est assis debout (dixit moi)
l'intégralité de mes poèmes:
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