Que j’ai du mal à suivre notre moine bouddhiste,
Qui lutte sans répit pour la cause animale ;
Il est chez les humains bien d’autres injustices
Qui viennent titiller nos glandes lacrymales.
Plus de poulets en batteries
Les bovins broutent dans les prés,
Ils ne soupçonnent la tuerie
Et ignorent le couperet,
L’abattoir, qui va les faucher.
L’humain, lui, sait qu’il va mourir,
Eux ne savent qu’à l’avenir,
Ils finissent en bifteck haché.
Pour ces peuples de ruminants :
Le droit à disposer d’eux-mêmes,
Je pense qu’il y a plus urgent,
Je crois qu’on s’égare, quand même !
Me concernent les gays tchétchènes,
Que l’on torture à la gégène,
Ils doivent quitter leur pays,
Pour échapper à l’Allah-li.
Ou ces Africains de Lybie,
Que l’on expédie en enfer,
Après une vente aux enchères,
Comme au Sud des États Unis!
Dans les cirques plus d’éléphants,
Non plus, de tigres du Bengale,
Qui étonnaient petits et grands,
Il faut libérer l’Animal.
Je ne fais de mal à mon chien,
Mais cette tendance m’inquiète,
Je privilégie mon prochain,
Et tout en respectant les bêtes.
Je ne suis pas végétarien,
Ni vegan, ni macrobiotique,
Mais m’alimenter il faut bien,
Il faut bien manger à sa faim.
Dumnac