Regarde bien dans la glace ta figure,
Tu deviens de plus en plus dingue,
Tu vas te faire une piqûre,
Ton poison est dans la seringue.
Tu tends ton bras et serres le poing,
Tu respires vite et fort,
L’aiguille s’enfonce de plus en plus loin,
Tu transpires et fais trembler ton corps.
Allongé, fermant les yeux tu attends,
L’effet tant espéré, tant désirer,
Cela vient d’un coup, comme le vent,
Que tu en a le souffle coupé.
Puis soudain tu te mets Ă rire,
Tu ouvres la bouche et prends une bouffée,
Tu ne trembles plus ni ne transpires,
Elle est en toi tu es soulagé.
Qu’est-ce que je peux bien dire,
Pour t’enlever de ce délire ?
Plus je te vois, plus cela empire,
Tu me fais vraiment souffrir.
Qu’est-ce que je peux bien faire,
Pour t’enlever de cet enfer ?
Non je ne veux pas me taire,
Car hélas tu es mon frère.
Qu’as tu fais cette fois pour en avoir ?
D’abord tu as commencés par voler,
Mais bientĂ´t il sera trop tard,
Car le manque te fera peut-ĂŞtre tuer.
Tu es drogué à fond c’est fini,
Tous les jours il te faudra ta blanche,
Ça ira peut-être pour aujourd’hui,
Mais demain tu remonteras encore ta manche.
Combien de temps il te reste ca on verra
Pour t’enfoncer encore plus dans le puit
Sache que c'est fini je ne serais plus la
Je te laisse bousiller ta petite vie.
La famille déjà tu l'as totalement oublié
La maladie de maman tu t’y intéresse
Non bien sur tu es trop occupé
Franchement vivement que tout cela cesse.