La cuisine a vécu dans les foyers courants,
Victime de la vie moderne et ses excès.
Le temps ne permet plus, pour beaucoup, un accès,
Aux bons plats mijotés goûteux et odorants.
On grignote, on ingère produits effarants,
Bourrés de graisse et sel, d’additifs à succès,
Quand des experts de pacotille font procès,
Du sain et du bien fait, promouvant l’écoeurant.
Ma retraite est propice à cultiver saveurs
Revenant du passé. Je comble avec ferveur
L’Ami qui, sans façon, vient s’asseoir à ma table
Il y retrouve alors des saveurs authentiques
Blanquette et pot au feu, cassoulet délectable,
Qu’un vin approprié rendra plus magnifiques.
Daniel Dive, le 27 novembre 2017
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)