Nous n’avions pas pris de rendez-vous, néanmoins
Elle était là , et je n’en avais pas besoin.
J’ai cru comprendre qu’elle allait s’enraciner
Pour très longtemps, pour le reste de mes années.
Je vais devoir m’habituer de gré ou de force,
J’imagine ne plus jamais être à la noce.
Les petits soucis vont suivent fatalement,
Les uns après les autres, inéluctablement !
Bien sûr, je pourrais faire semblant comme d’autres
Mais, je ne me sens pas l’empathie d’un apôtre.
Et puis, à quoi bon chercher toujours l’illusion,
Le temps est lĂ , avec ses terribles agressions.
Je sens que demain, je ne serais performant,
Les symptômes ne sont pas très enthousiasmants.
Déjà , j’ai des difficultés pour me baisser,
J’ai la sensation d’être souvent délaissé.
Mes idées, mes envies, sont toujours là , présentes
Mais mes forces hélas ! Sont toujours en attentes.
Il ne me reste que les rêves du passé
Souvent mon cœur me cri que ce n’est pas assez.
Un dernier rendez-vous, l’ultime affrontement
Ă€ qui je dois faire face sans abattement.
Le temps qui augmente perfidement mon âge
M’apporte aussi la volonté d’être plus sage.
Daniel Lefebvre
27.11.2017
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