J'épanche ma colère
Sur un tapis vert
Car un coup de queue
M'ouvre soudain les yeux
Toujours sous les coups
On m'envoie dans un trou
Je manque de tendresse
Et roule de travers
Alors je m'égare
De ce maudit billard
Et je rêve de briller
Comme les boules argentées
Accrochées au sapin
Elles ne roulent jamais
Se laissent admirer
Ont un son cristallin
C'est un air léger
Qui les fait danser
Et leurs couleurs si belles
Forment un monde irréel
Moi, je roule, roule
Et je tourne en rond
Car toutes ces réflexions
Me mettent en boule
Peut-être que je perds la boule ?
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Geneviève