Se crisper sous l’étreinte familière de la vie
Et subir les blessures affligées par l’oubli.
Sentir de la tension, ses nerfs se contracter
Pour les détendre enfin, quand tombe la soirée.

Ainsi se meurent les heures et poussent les aubépines
Au milieu de ce cœur qui déborde d’épines.
Trembler sous les excès que nous offre l’amour
Pour calmer notre peine quand s’évade le jour.

Aspiré par l’ennui je m’accroche aux secondes
Celles qui vont qui viennent, celles qui vagabondent.
Je ferme mes paupières et j’aperçois au loin

Un demain similaire à celui qui s’éteint.
Mes souvenirs s’endorment, je ne me souviens plus,
Hier je n’étais pas, demain, je ne serais plus.

Esteban

ton poème est vraiment touchant!
tu as raison le temps passe vite et il emporte beaucoup de nous!
j'aime ta façon de le décrire!
amitiés

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vivre malgré tout c'est ce qui compte!

une vision trés réaliste du passage du temps, il faut prendre le temps de le savourer à chaque instant
bises

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merci pour ces jolis commentaires.....

Un très bel écrit,
Tout en harmonie.
J'aime beaucoup, merci.

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Avec le temps certaines choses partent pour
être remplacées par d'autres et c'est ce
pourquoi nous avançons

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Bonjour à toi et bisous.

mais la vie est et peut être autre chose aussi !
merci pour ce poème un peu traite par contre !