Voleur du temps futur tel se le veux ma raison
Observer les espaces entre les espaces
Se forger des sondes révélatrices de traces
Qui détermineront les bonnes relations
Courir sur le grand noir des ondes inviolées
Attendre les lumières donatrices d’images
Qui vous révèlent les vérités des ripages
Illusions du bien dérivé du mal instantané
Douanier pertinent des fuites persécutrices
Au devoir d’étouffer les passages de l’immonde
Construit ou Ă construire sur notre sage monde
Pour reconvertir ces maux en sources novatrices
Faire coïncider le bien demain au bien présent
Qui engendre le bonheur à l’age du temps d’éternité
Ne pas laisser le furibond s’asseoir sur l’anxiété
Mais Prédire le flux des ficelles qui ordonnent bel instant
Ne plus se laisser conduire aux seuls mots indécents
Donner de la voix, de la rage Ă la couleur des cris
Pour Ă©tourdir les entĂŞtements sauvages trop Ă©pris
De leurs déraisons de cracher hargneux l’impudent
Constater les lésions furieuses des passes séculaires
Comprendre les expériences de toutes les impatiences
De vivre dans la paix d’une ritournelle en jouissance
Toutes nations indépendantes affiliées à la solidarité
Tant que nos mains seront fraîches, en notre pensée vivace
On volera ce futur pour dire et redire l’inconséquent
Tremble! Toi l’impertinent, on dévoile ta chienlit démente
Tu n’auras de cesse de crier : - Je ne veux plus être ce fou rapace
Ces mains endeuillées du sang de nos tristes indignations
Déverseront sur vos pensées vos immondices véreuses
Qui détruiront vos fausses sagesses au fond du poreux
Passoire des jus de la vérité sur vos corps en sanctions
On gardera pour notre paix, traces de vos ADN de putréfaction
Vos bouches, vos lèvres ne persifleront plus le mal
De vos langues perfides quand les écumes de vos rages s’affalent
Sur notre surdité qui se repose aux calmes de nos jubilations.
Voleur de ce temps futur, du traumatisme on se préservera
De ces chefs gouailleurs leur discours sarcastique
On l’annihilera avant qu’il ne l’eusse émis sympathique
Ils ne pourront plus nous gruger en leurs maléfices de scélérat
Ć’C
----------------
j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux