Quand l'orchestre est génial mes mains tapent sur la table
Elles tambourinent font bonne mine
Mon corps se balance en cadence
Cette musique dans ma tête fait la fête
Soudain je m'emballe en me levant de table
Sans aucun partenaire je me mets en lumière
Entourée de danseurs qui s'accrochent au bonheur
D'être à deux pour se dire par pressions leur délire
Je donne au lâcher-prise la totale maîtrise
De mon corps libéré pour dire ma liberté
Mais dans ce brouhaha c'est mon cœur qui bat
Au rythme de mes pas qui font n'importe quoi
Je ne vois plus personne mes oreilles bourdonnent
Les mèches de mes cheveux me chatouillent les yeux
La lumière des néons provoque l'évasion
De toutes les idées noires qui me donnaient frissons
Je ne pouvais prévoir qu' avec la boisson
Sans timidité je m'mettrais à danser
Quand la musique s'arrête étonnée et toute bête
Je m'aperçois honteuse que mon chemisier
Est tout déboutonné je dois être affreuse
Je regagne ma place tête basse
Et me laisse tomber sur les canapés
Attendant qu'on m'embrasse car mes jambes sont très lasses
Quand les musiciens me tendent la main
En jouant tout content sur leurs instruments
Ils me rendent plus légère me plongent dans le bain
Où des bulles de musique deviennent toutes magiques
Et maintenant je m'installe dans tous les bals
Tout au bord de la piste j'suis devenue réaliste
Parce qu'aucune musique fait que je résiste
A offrir au public le propre du ressenti
Qui en moi s'est enfoui tout au long de ma vie
Avec la tentation d'une démonstration
Où avec panache je me lâche
----------------
Geneviève