Les roses baissent la tête
Sur leurs branches dénudées
Remplies de gouttelettes
Elles semblent pleurer

Sous cette pluie glaciale
Elles perdent leurs pétales
Mais un petit bourgeon
Laissé à l'abandon

Persévère dans le froid
Il protège la fleur
Qu'il enferme en son cœur
Et qui tremble d'effroi

Balancé sur sa tige
La tempête l'oblige
A briller pour l'oiseau
Qui le voit de très haut

Et les roses pleureuses
Lui disent au-revoir
Leurs tiges sont bien trop creuses
Pour des couleurs d'espoir

----------------
Geneviève

CÅ’UR VASTE ET ESPRIT CHASTE

C'es très beau comme toujours , j'aime votre style
bravo
mes amitiés
Yohann

----------------
la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Bonsoir Geneviève, tristement beau poème, les roses face au frimas

Amitiés

Belle poétique observation
D'une nature sans cesse en mutation

Bonjour Geneviève

Très finement écrit,très subtil aussi c'est l'époque des dernières roses, seules les tiges restent debout. J'ai adoré ce petit bouton en résistance.

Amicalement Franie

----------------

Un beau récit et très imagé. J'ai aimé cette lecture douce où les roses sont malheureusement maltraitées par le temps. Merci de ce partage

Pleurs de fleurs, épines au cœur et larmes de pétales.

C'est tout joli!!!!!!!!!!!!

----------------

Une poésie de fin d'automne mais l'espérance refleurira avec le printemps...patience !
Belle journée
Rolland