Tu ne parviens plus à sourire
Ta vie semble bête à pleurer,
Si tu ne songes point au pire,
Tu crains fort de t’encalminer
Après cinquante ans l’on dévisse,
On devient un piètre alpiniste,
On ne file vers les sommets,
On veut continuer à gravir
Ces pentes qui nous faisaient peur,
Mais on n’a plus la même ardeur.
On a moins de force et de vie,
De tenter on a n’a plus envie.
On était premier de cordée,
Jamais à nous de décider.
Arrête ce miserere,
Tu n’as encor tout exploré,
Oublie un peu tes souvenirs,
Et tourne-toi vers l’avenir.
Crois-moi : l’amour peut refleurir !
Dis-toi qu’il reviendra un jour.
Il te reste un bel avenir.
Dumnac