Hommage à une Dame de cœur
Ce 28 Octobre 2017 à 6 h 30, Mamie s’en est allée
Elle nous a quittés en partant sur la pointe des pieds
Dans son sommeil, la Grande Faucheuse l’a happée
Cela faisait 41 ans que nous Ă©tions voisines
Nous étions devenues complices et nous bâtissions des collines
Ensemble nous refaisions le monde
Tous les jours on se racontait les choses de la vie
Au travers des enfants et petits-enfants, nous rentrions dans leur ronde
Je lui racontais toutes les bĂŞtises faites par les plus petits
Elle regardait les photos, les vidéos et elle en riait
Elle me parlait avec fierté des siens
Ces Ă©changes nous faisaient du bien
Tous ces merveilleux moments je me les remémorerai
Puis le 23 /10, vous êtes partie à l’Hôpital
Vous ne supportiez plus ces douleurs, ce mal
Après 5 jours d’hospitalisation, vous voilà partie loin d’ici
Déjà votre présence manque autant chez vous qu’ici
Je nous revois, le soir, ensemble regardant Plus Belle La Vie
Mais à présent, je dois dire, qu’elle est moche la vie !
Car elle vous a enlevée à tous ceux qui vous aimaient
Cependant, d’un autre côté, bien des souffrances elle vous a épargnée
Vous êtes dans mes pensées, constamment avec moi,
Et je pense souvent Ă vous avec Ă©moi
Je pouvais tout vous dire mes peines et mes tracas
Vous étiez, ma confidente, ma mère, ma grand-mère et mon amie
Ces années passées à vos côtés ont été les plus belles de ma vie
Pourquoi me direz-vous ? Parce que vous Ă©tiez mon mentor
Quelqu’un qui savait me reprendre lorsque j’avais tort
Bien sûr, parfois nous avions des désaccords
Alors que faire ? Que dire ? Je ne disais rien car Ă tort ou Ă raison je me taisais
Peut-être que votre âge me forçait au respect,
Tandis que vous n’avez jamais été irrespectueuse à mon encontre
Nous Ă©tions toujours souriantes et heureuses lors de nos rencontres
Ma petite Mamie, vos souffrances m’ont fait très mal
J’étais là , ne pouvant rien faire pour abréger ce mal
Vous aviez une force de caractère et un sacré courage
Pour affronter cette maladie avec rage !
Ces derniers jours sur cette terre qui vous a portée, vous avez vécu l’enfer
Vous voilĂ partie vers un environnement plus calme et salutaire
Tous vos Parents et votre mari vont ĂŞtre lĂ pour vous accueillir
Nous, nous devons, Ă regret et Ă tout jamais, vous laisser partir
Nous sommes heureux de vous savoir apaisée désormais
Autant dans votre corps que dans votre esprit libéré
Ici-bas, nous avons été heureux de vous connaître
Et qui sait dans un jour très lointain, devant vous on va paraître
Mais aujourd’hui nous devons vous laissez vous en aller à regret
Car nous le savons, vous partez pour l’Eternité
Adieu Mamie, vous qui étiez mère grand-mère et arrière- grand-Mère nous vous avons tant aimée
Vous serez, pour nous tous ici présents et pour toujours dans nos cœurs à jamais
Car pour tous ceux qui ne vous connaissez pas, vous n’étiez qu’un quidam
Mais pour votre famille, vos amis et moi-mĂŞme, vous resterez une grande Dame