J’aimerai écrire de la poésie
J’ai le fantasme d’écrire, n’importe quoi
Pour passer ce temps si attristé de l’automne.
Ma muse coquine ce matin reste coi
C’est à croire qu’elle est subitement atone.
Bon, ne nous exaspérons pas… ça va venir !
Il suffit de se concentrer un tout petit peu.
Surtout, ne jamais se laisser contrevenir
Ça n’aurait pas le plus petit intérêt…peuh !!!
La plus difficile est de trouver une idée
Et la façon d’écrire en vers ou bien en prose ?
Une idée bof… les miennes sont un peu ridées
Je ne sais si, si, finalement, oui… je n’ose ?
Aller, je me lance j’écris la poésie.
Les alexandrins c’est beaucoup plus difficile
Pourtant je sens en moi monter la frénésie
Vous allez me prendre pour un bel imbécile ?
Les alexandrins, les alexandrins, lesquels,
Faut-il encore dénicher des mots qui riment
Ce n’est pas certain pour moi avec mes séquelles
Je culbute à tout bout de champ dans un abîme.
En plus, il faut considérer l’orthographe
Ne pas écrire tout, et… du n’importe quoi !
Autrement je vais Ă©crire mon Ă©pitaphe
LĂ , je vous pressens, brusquement, un peu narquois.
Vous auriez raison je divague allègrement
Il faut que je garde en mémoire qu’au départ…
Je devais inventer un aboutissement
À mon appétit de poésie sans remparts.
Ne riez pas c’est très, très, beau la poésie
Il suffit parfois de se lancer comme ça
Écrire des mots avec de la frénésie
Et le poème s’amène couci-couça.
Ce n’est pas tout ça, le temps passe et brusquement
Je m’aperçois que je n’ai toujours pas trouvé
Comment écrire des poésies aisément,
Bof ! Tant pis… vous allez tous me désapprouver.
Vous qui lisez ne riez pas, je prends les idées
MĂŞme les plus saugrenues, les plus aberrantes
Maintenant, je pense que vous êtes fixés
Je n’ai pas une muse notamment marrante.
Daniel Lefebvre
24.10.2017
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