J’ai l’âme poétesse…
Je n’y peux rien j’écris sans modération,
Oui je l’avoue, je le confesse,
Je couche sur mon cahier des mots noirs ou mignons.
Ils enchantent mon cœur lors des jours pluvieux,
Colorent mon ciel d’une aurore boréale,
Tirent le soleil loin des flots orageux,
Le faisant briller tel un feu de Bengale.
Je ne sais d’où viennent ces pensées étranges,
Peut-être suis-je en train de perdre la raison
En pensant que ma plume vient du royaume des anges,
Ou alors je délire et me fais des illusions.
Mais à mon bureau il faut que je compose,
Des vers, d’images saupoudrés,
Un ouvrage aux strophes moroses,
Ou des bafouilles qui surgissent à leur gré.
Je pourrais écrire des poèmes tristes à pleurer,
Pris dans le carcan de mes névroses
Et de mes souvenirs désespérés,
Mêlés à la cendres des choses.
Hélas mes amis, tout m’inspire !
Une baie bleue au bord de mer,
Le chat qui ronronne et respire,
Des morceaux de vie bien ordinaires.
J’apprécie l’étendue de ma chance,
Partager mes textes nuancés de pudeur,
J’apporte à vous lecteurs quelques confidences
Lorsque sur des feuilles blanches j’écris pendant des heures.
Pardonnez-moi, si je garde mon âme poétesse
Cette magie de mots mêlés, qui s’éveille en douceur,
Instants précieux, parfois empreints de tristesse,
Mais en écrivant je vous ouvre mon cœur.
MP. 22/10/2017
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.
