Venu le temps d’obéir
Aux ordres des désirs ardents
Partir sans te prévenir
Sur les berges de ton océan
En conquérant je m’habillerai
Des plus beaux souvenirs
Sur les routes j’errerai
Poussés par la passion et délires
En bord de ta mer j’irai cueillir
Des fleurs toutes belles marines
Que ramènent les vagues des fonds
De l’abysse de ta poitrine
Ce soir au coucher du soleil
Quand il pleut une rouge pluie
Et que la mer devient vermeille
J’y serai là pour dérober des épis
Epis des moissons fertiles
Ayant bu à ton regard
Vers l’horizon cherchant mon île
Qu’éclaire toujours un rayon d’espoir
A toi mes pensées éoliennes
Ravivant les amours éteints
Où dans les charbons des temps anciens
Le cœur conserve toujours des grains
rivedusoleil
13/10/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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