Quand nos vents souffleront sur les feux éteints
On ira cueillir les reliques flammes avides
Ravivées de l’oubli dans nos marches sans fin
Eclaireront les routes pour nos âmes apatrides
Flammes des idéaux errant en détresses
Dans les tourbes de l’absence noyées
Avec seules compagnes les larmes de tristesse
Par nos haleines morfondues choyées
Il a plu sur nos cœurs des grêlons
Brisant nos rêves en lambeaux
Avec des blessures saignant
Colorant de rouge les tombeaux
Sépulcres dans les hivers glacés
Soleils rouges sur la terre livide
Où la plume vient butiner
Des chaleurs d’amour limpide
Malgré les gelures blessures et rides
Sur nos corps amorphes affaissés
Couve toujours l’éternelle flamme torride
De la LIBERTE dans nos cœurs oppressés
rivedusoleil
2/10/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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