S’ouvre la lourde porte de l’automne
Dans la vallée des ombres je te rejoins !
Nous Ă©coutons les premiers chants que fredonnent
Les premières pluies sur le toit de nos esprits unifiés
Nous sommes les bohémiens de l’infortune
Grillé sur les plages dans d’été nos jours
Sur nos routes le soleil s’embrume
Dans le ciel planent des vautours
Dans la vallée aux airs monotones
Nous glanons les derniers fruits
Que les bras de l’été abandonnent
Sous l’arbre aux feuilles de l’ennui
Dans la vallée au morne décor
Les branches se dénudent cimes flétries
Comme le temps Ă©corce nos corps
La peau se ride amollie
Nous reste l’écoute des vents
Poussant des grains d’amour ailés
Cherchant un nid refuge dans les sillons
Aux chairs terreuses écaillées
Avec les ramures des arbres comme crayons
Ecrivons dans l’air brumeux des oraisons
Dans la vallée de l’automne la lumière s’efface
Déjà l’hiver ténébreux pointe sa face !
Dans la vallée du coeur les souvenirs s'entassent
Sur les chemins des Ă©clairs guident nos pas
Reliques de soleils que les yeux ramassent
D'un été de l'âge -Hélas ! qui s'en va .....
rivedusoleil
1/10/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
RĂ©sidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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