Oh ! que j’aime être sur ce mystique rivage
De cette mer aux beaux sourires
Avec les vagues défiant les cadences des âges
Renouvelant toujours ses désirs
Là où les rêves étranges fous se nouent
Avec mon regard docile lunaire
Etalant une lumière floue
Sur les collines de ton corps dunaires
Lorsque sur cette crique je viens m’assoir
Aux sables doux dorés comme ta peau
Avec les ressacs murmurant dans le noir
Comme sur la feuille je susurre mes mots
Et cet esquif sur les eaux vibrant tanguant
Sa vie n’est-elle pas liée aux flots ?
Comme le cœur dans l’amour frémissant
Sa vie n’est-elle pas liée aux sentiments ?
Sur cette berge rien n’arrête le vent de l'océan
Effaçant sur le visage les rides aux écailles stériles
Comme ces galets polis caressés et lissés dans le temps
Ressemblent à tes joues juvéniles
Restera l’image dans mon esprit de ces eaux
Où nos âmes se rejoignent pour s’unir
Le temps d’oublier l’absence et ses maux
Qu’un chant de sirène essaie de séduire
rivedusoleil
29/9/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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