Au printemps des souvenirs je reviendrai
En pèlerinage sur les amours défuntes
Gratter la terre attristée
Que l’absence macule de sombre teinte
Dans l’allée aux roses éteintes
Couverte de cendres après les feux
Cendres s’envolant- aux ailes du vent jointes
Fertiliseront –elles les lendemains d’un amour heureux
Sur ces allées aux ombres peintes
Restent les traces de nœuds
Emprunte des étreintes
Des cœurs passionnés fiévreux
Route des sentiments croisés
Aux liqueurs enivrant l’esprit en liesse
Restent les nectars asséchés
Nourrissant les vents de tristesse
Lorsque la saison rose expire
Et que devant se dresse l’impasse
Des poitrines fusent les soupirs
Le cœur se débat dans la nasse
rivedusoleil
25/9/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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