Laisse moi seulement songer que tu sois là  ,
Espérer que tu ne seras plus ma chimère...
Je suis coupable d'aimer les sons de ta voix,
Coupable de m'abandonner dans cet Hiver
Quand mon cœur ne saurait répondre à ton aura...
Que puis-je imaginer? J'aime cet interdit,
J'aime cet orage quand je frôle ta peau;
Et tes proses constituent ce pauvre délit
Qu'est de m'éprendre de tes vers, de tous tes mots,
Qu'ils soient de ces Enfers, ou qu'ils te peignent maudit...
Je l'avoue, parfois je délaisse un battement
Lorsque tu me surprends, de ta douce présence;
Je l'avoue, parfois mon Âme te fait semblant
D'attendre sagement, elle qui est démence!
Et toi, tu la nourris, inexorablement...
Peux-tu imaginer? Tout me porte à l'ivresse,
Tout me porte à vouloir caresser ta peau nue;
Et tu me perds un peu quand tout n'est que tendresse,
Quand tes lèvres osent dévoiler l'inconnu,
Avant de m'emporter d'une douce paresse...
Laisse moi donc doucement approcher ton Âme,
L'effleurer d'un souffle ou même du bout des doigts...
Je suis coupable mais pourtant tu me réclames,
Me murmurant tous ces mots que l'on ne dit pas;
Me laissant coupable de désirer ces flammes...
12.08.17
----------------