Migratrice dans les cieux crépusculaires
Tu déchires le voile sur l’horizon ténébreux
Avec les lances de l’amour tu enflammes les airs
Où les étoiles s’habillent de tes lumière dans un ciel heureux
Bohémienne sur la terre stérile
Tu ravales sur les chemins du désert les creux
Avec les plumes qu’arrachent les vents sur tes ailes
Tu stries les sables en paysage harmonieux
Quand sur les ergs tu rencontres l’oasis des mirages
Tu regardes dans la source miroiter tes yeux
Remontant les souvenirs à la surface en images
Fleurissant les pleurs écumeux
Ô muse domptant mes supplices
Sur les routes de l'errance de mes voeux
Je bois ton ombre dans le calice des délices !
Cuit dans le coeur en feu !
rivedusoleil
6/9/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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