Sur les sommets aux airs purs nous sommes montés
Poussés par les souffles des vents ascendants
Chauffés dans nos cœurs enfiévrés
Aux idéaux tourbillonnant dans nos sangs
Nous sommes les rebelles au temps
Nous jouons dans la vallée de l’enfance
Dans d’éternelles saisons de printemps
Nous fleurissons de roses les silences
Dans les airs nous léguons nos soupirs
Pour en faire des turbulences
Avec les vents nous voyageons
Semons les chants sur le désert des déchéances
Quand s’étalent sur nos corps les blessures
Et que les pleurs remplissent les creux
S’y faufile la lumière rougie dans nos yeux
Faisant un coucher de soleil sur le lac des déchirures
rivedusoleil
28/8/2017
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com