Bruits de bottes,


L'apocalypse, aux tristes combattants
de noir vêtu derrière un bouclier
attendent le signal de la vertu.

La salive aux sourires rougeoyants,
bave aux lèvres sous les casques blindés,
écume l'acide du chien perdu.

Face aux Hommes et Femmes, à nos enfants,
ils ne savent tendres que matraques
au venin nauséeux décérébré.

Ils recherchent le combat incessant
en rêvant aux ordres d'un macaque
et se faire un jeune écervelé.

Au faciès du rougeaud, brutes assoiffées,
ils courent en groupe en se protégeant,
nostalgiques des chemises brunes.

A l’exécution des ordres donnés
ils demeurent les Soldats des Puissants,
des lois, nullement craintes d'aucune.

Peuvent-ils rêver d'un meilleur Monde
autrement qu'en habits militaires ?
C'est à en douter avec tristesse.

Ne savent-ils donner à ce Monde
que l'image écœurante d'un père
au triste faciès d'un CRS ?


Le 19 Avril 2016

Basile Béranger Chaleil

----------------
Basile Béranger Chaleil

On règle ses comptes dans ce poème !

Mais que serait un monde sans ordre public ? La jungle, les faibles paieraient les premiers !

----------------

Bonjour Basile,

Merci pour ce beau partage poétique !



Bonne journée !
Mes amitiés
Sybilla

----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Coucou Chère Céline,

Oui il faut de l'ordre et donc des forces de l'ordre. personnellement je préfère des Forces de Paix...

Ce poème ne règle aucun compte. Je dénonce tout simplement le système qui veut que les dirigeants exploitent l'engagement de certains être humains pour dénaturer leurs missions à leurs profits.

Lorsque tu es témoin de l'arrivée dans les manifs de bataillon entiers de casseurs cagoulés et casqués, avec matraques, masses, manches de pioches, devant les CRS qui les ont laissés rentrer dans la manif qu'ils avaient encerclée pour permettre ainsi de tabasser les manifestants qui eux sont pacifistes, ... tu te poses quand même de sacrées questions sur l'engagement de ces hommes et femmes chez les CRS qui obéissent aveuglément aux ordres politiques pourris...
C'est ça que je dénonce dans ce poème !
Faut vraiment être pourris dans l'âme pour faire ce métier qui devient minable dès lors qu'ils obéissent sans se poser des questions.
N'oublions pas que 80 % des policiers et CRS votent FN. Je les voit avec leur haine viscérale dans leurs yeux dès lors qu'on passe devant eux et qu'on les regardent...
Je ne les plains pas un instant lorsqu'ils ramassent. C'est leur métier. Tout comme le boulanger... Si ce dernier à trop chaud devant son fournil, il n'a qu'à aller travailler chez Picard... Par contre, je ne leur souhaite pas qu'ils soient maltraités avec un danger d'y laisser leur peau ! Mais qu'ils se rebellent contre l'inacceptable (tabasser des jeunes, des femmes et des enfants pacifiques). Qu'ils cassent du casseur, oui ! Pas les ouvriers qui défendent leur travail.

Il faut savoir en outre, que pour rentrer chez les CRS, il faut en faire la demande et après il passent des tests de sélection physique. Il n'y a pas trop de test intellectuel....

Celles et ceux qui font ce métier au nom du service public, pour moi ne sont pas des hommes au sens noble du terme.

Voilà mon cri de colère Chère Céline .... (sourires)

Basile

----------------
Basile Béranger Chaleil