La Terre Exsangue

Voici la Terre exsangue,
Contemplez son visage
Tout raviné de larmes.
Son regard s'est éteint,
Elle se meurt d'aimer
Ses enfants trop nombreux.
Cette Terre est mourante,
N'a plus de quoi nourrir
La folle humanité.
Les hommes font la fête,
Savent-ils que la guerre
Remplacera les chants,
Que l'on s'égorgera,
Dans un feu d'artifice,
Pour une goutte d'eau ?

Voici le beau Vaisseau,
Le Caillou solitaire
Qui plane dans l'espace.
On l'appelait la Terre,
A présent nulle vie
Ne pollue sa surface.
Deux Lunes désertées,
Planète et satellite,
Dans leur ronde éternelle,
Ont oublié les hommes,
Qui choisirent la Mort.



http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/08/01/a-compter-du-2-aout-l-humanite-vit-a-credit_5167232_3244.html

"La date est fatidique, et toujours plus précoce. Depuis mercredi 2 août, l’humanité vit à crédit : elle a consommé, en seulement sept mois, toutes les ressources que la Terre peut produire en une année. Jusqu’à la fin de 2017, pour continuer à boire, à manger, à nous chauffer ou à nous déplacer, nous allons donc surexploiter les écosystèmes et compromettre leur capacité de régénération.
Ce « jour du dépassement de la Terre » (« Earth Overshoot Day » en anglais) est calculé chaque année par le Global Footprint Network, un institut de recherches international établi à Oakland (Californie). Grâce à plus de 15 000 données des Nations unies, il compare l’empreinte écologique de l’homme, qui mesure l’exploitation des ressources naturelles de la Terre, avec la biocapacité de la planète, c’est-à-dire sa capacité à reconstituer ses réserves et à absorber les gaz à effet de serre. Selon ses calculs, la consommation de l’humanité dépasse de 70 % les ressources disponibles. Autrement dit, l’équivalent de 1,7 planète est nécessaire pour assouvir les besoins des humains.
Nous contractons cette dette car nous coupons des arbres à un rythme supérieur à celui de leur croissance, nous prélevons plus de poissons dans les mers qu’il en naît chaque année, et nous rejetons davantage de carbone dans l’atmosphère que les forêts et les océans peuvent en absorber. Les conséquences de cette surconsommation se font déjà sentir : déforestation, déclin de la biodiversité, pénuries en eau, acidification des océans, érosion des sols, accumulation des déchets ou encore élévation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère affectent l’ensemble du globe."

malgré un triste constat, on ferme les yeux et la terre continue de tourner... plus très rond certes!

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de plus en plus irresponsable, il va vite falloir penser à se faire autre chose que la guerre, suicide collectif ?

texte prenant et précieux


yann

l'humain ne comprend rien
merci Celine pour ce superbe poème criant de vérités
bonne journée
Denise

Très intéressant ton poème et j'ai lu attentivement le texte
qui est au-dessous, ça fait peur mais qui s'en soucie de
toute cette pollution malheureusement ? !


Bisous

Linette

Membre de Green Peace je ne peux qu'approuver ce triste texte , l'humanité court a sa perte , l'Amazonie n'est plus qu'un poumon fatigué , on estime que le réchauffement climatique imminent , dans peu va engendrer des flux migratoires de plus de 250 millions de personnes , l'eau monte de plus en plus , ça me désole a un point et en plus nous sommes gâtés pour ce qui est des dirigeants de certains pays en ce moment qui se foute ouvertement de la bio diversité et du reste , que dire de plus , il y a tant a dire

bravo pour le texte et l'illustration qui colle a merveille
mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

l'humain est la pire espèce que dieu à créé sur Terre , il détruit tout !!!!

Bonsoir Céline,

J'ai entendu à la TV cette nouvelle catastrophique pour la terre et sa surconsommation !
C'est une horreur pour l'humanité toute entière !
Bravo pour ce superbe cri que j'ai aimé lire !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

excellent POEME !!!!!!

notre planète souffre
puisque nous abusons d'elle...

heureusement , chacune chacun de nous
se sent responsable, alors, à nous d’œuvrer
protéger cette terre Mère nourricière
pensons aux enfants du futur

essayons de faire des efforts, ne jetons
rien dans la nature, respectons la !

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Bonjour celineb, triste constat, l'humain surexploite la planète au nom de l'argent, la détruit même, l'argent est un poison

Amitiés

Notre pauvre terre de quoi pleurer merci

Multani

Un cri que je partage sans états d'âme. L'Humanité est devenue folle, toujours plus de croissance pour tuer l'espèce humaine...Absurde et con !!!!
Bravo.
Rolland

L'homme marche tout droit vers sa propre destruction.
Un partage engagé et fort intéressant.
Driss

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss

Oui chaque année c'est plus tôt.
Que faire?
Eteindre nos ordinateurs?

Merci à tous !

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Donald TRUMP s'en fout, tant qu'il pourra arroser ses terrains de golf au milieu du désert... Ce sont des gens comme lui qui anéantissent le monde à petit feu...
Quant aux denrées alimentaires quelle est la part du gâchis avec la destruction de la surproduction dans certains secteurs....
La Terre va bien mal ! Les hommes vont bien mal !

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

Merci pour cette lecture !

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Cela fait froid dans le dos un poème qui n'a rien d'une fiction ....

bises Célineb du courage pour les générations futures

merci

Je crois qu'il est trop tard pour pleurer sur nous-mêmes ! Nous sommes tous conscients, tous responsables , depuis puis bien longtemps la sonnette d'alarme a été tirée et voilà aujourd'hui le constat catastrophique !...

Parce que l'homme ne s'attache qu'aux profits jusqu'à notre planète qu'il a exploité sans aucun état d'âme

Merci pour ce triste et réaliste partage

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran