Les brumes de l'aube,
Silencieux,
A l'automne de sa vie,
Il reste présent face à l'ennui.
Rigoureux
Lors de nos si jeunes vies,
Il demeure muet à toutes envies.
Ce héros
Du passé, où donc est-il ?
S'est-il évaporé ?
Évanoui ?
Recherches
Transies sans lendemain,
Les secondes s’égrènent sans lui.
L'attente
Court parmi les visiteurs
A la recherche d'un seul signe.
Il reste
Silencieux dans cette vie
Au prétexte d'un si dur labeur.
Cette peur
Nous transporte vers la Mort
Assise là , sur le canapé.
Les autres
Crient l'attente du Temps perdu
Et ose le rêve émancipé.
Si rêver
C'est être à l'aube du Temps,
Mourir, ce n'est plus qu'être distrait.
Basile Béranger Chaleil,
le 11 Septembre 2014.
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Basile Béranger Chaleil