Peu importe l'âge que nous avons
Ou le milieu dans lequel nous vivons
Ils résonnent d'une douleur sans nom
D'un passé que l'on souhaite à l'abandon
Ils nous ont aimé on leur a rendu
On leur a donné tout ce qu'on a pu
Et la haine a même pris le dessus
Une fois que l'aimé à disparu
Le fantôme nous hante et suit toujours
Mais rien ne sert de s'improviser sourd
Les fantômes sont là de nuit de jour
Et nous enferment parfois dans leur tour
Son état vivant nous fait frissonner
Quand il revient éveiller le passé
On se perdra peut être à l'enlacer
Quand le désarroi ne nous aura blessé
Si ses traits ne sont que tombe et mémoire
Que sa voix nous effraie parfois le soir
Il ne sera qu'un reflet dans le miroir
Qui nous perdra un peu de désespoir
Peu importe qu'ils soient morts ou vivants
Ils résonnent d'un mal sans précédent
On peut espérer que le pansement
Sera tissé des aiguilles du temps
08.07.17
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