Juste ses simples mots de tous les jours simplement pour te parler d’amour,
Il y a ses silences qui vous disent beaucoup avec cette amertume en nous,
Alors ne m’en voulez pas trop si ce soir je rentre chez moi, je vous l’avoue,
Il y a des batailles et des blessures en nous qui fatiguent, ne laissent que dégoût.
Alors toi petit frère que je n’ai jamais eu, toi petit frère que je n’aurai jamais,
Je baisse les armes, mes adieux a jamais, Je suis venue te dire que je m’en vais,
Tu n’es pas la à qui la faute, j’aurai pu te montrer ma poésie et sa symphonie,
Parcourir le monde et devenir comme moi chasseur d’Étoiles et faire ses folies.
Tout le temps qui passe est perdu tout le temps qui passe ne se rattrape plus,
Alors je l’avoue que j’ai ton manque et que je vais vivre seule avec le mal de toi.
N’ayant pas cette vertu des femmes de marin, je partirai vers d’autres inconnus,
Des demains c’est sur sans lendemain ces levers n’auront plus ce doux gout de toi.
Mon géant aux mains d’argent mais aux pieds d’argile, parait de sa cape d’orgueil,
Qui l’habille avec véhémence, je pars, il me faut continuer à vivre avant d’oublier,
J’aimais cette luxure, elle était toi, rester serait ma plus grande défaite d’en profiter.
Alors je pars, t’emporte dans mes souvenirs avec le maigre butin d’une putain en deuil.
----------------