Sur l’ile aux nuits odorantes
Ruissellent des brumes dorées
Sur ta silhouette vacillante
Par le vent des souvenirs saupoudrée
Sur ton corps crépite la brise
Te tisse un collier de blanche rosée
Sur ta chevelure des jasmins en frise
Ornent le jardin du passé
De loin ton regard squatte mon ciel
Ô enchanteresse de mes rêves
Tout mon univers s’habille de flammes
Incandescents sont tes yeux aux lumières torrentielles
Dans mon cœur tu ouvres les vannes
Coule dans le sang les vagues de ton haleine
Gravant sur les parois une page pour ce poème
rivedusoleil
22/7/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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