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là -bàs sous les arbres s'abrite,
Une maison drôle et bossue,
Vient un courant d'air qui l'irrite,
La voilà sens dessous dessus...
Elle ne veut pas qu'on la touche,
Pourtant sa peau est encor' lisse.
Quand un volet s'ouvre, sa bouche
Nous fait un sourire complice...
C'est une maison solitaire
Dont le toit glisse, épuisé,
A perdre ses tuiles parterre,
Comme les dents d'un vieil huissier.
Elle nous fait de grands effets
Dès que l'hiver s'accroche à elle
Des tire-bouchons de fumée
S'en vont là -bas à tire d'aile
Il y a bien longtemps, fidèles,
Avant qu'elle ne tombe en pluie,
Nombreuse étaient les hirondelles
Qui venaient y coucher la nuit
C'était la maison de grand-mère
Qui du poulailler jusqu'au bois,
Taisait les maux de la misère.
Nous y étions les enfants rois.....
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas