plus que tout commentaire ou critique sur mes textes, leur forme, leur qualité ou leur intelligibilité... ton poème en échos me perturbe, Daniel (pas à prendre comme un tutoiement, mais c'est pour que les gens puisse suivre de quoi il est question)...
je suis là depuis à peine 3 générations d'éphémères et déjà j'ai, en effet, reçu tant de cadeaux... de ceux qui m'ont fait relire mes textes différemment à ceux qui m'ont fait prendre conscience de certains travers annexes...
et là , sorti de sa boîte tel un petit diable (mais pas un esprit malveillant), ce texte qui parle encore plus de moi que le poème initial...
alors je ne sais pas si il en parle avec justesse, mais il me semble, en essayant d'être honnête envers moi même, que oui... peut être pas à 100%, je sais pas... mais assez pour que je me sente si ce n'est transparent, en tous cas un peu dévêtu... du genre la feuille de vigne minimum qu'exige la pudeur...
donc me voilà bien destabilisé... je vais m'en essayer à la méditation tiens pour le coup...
bonne nuits fées et lutins des mots et des espaces...
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je surnage dans un grand aquarium, au milieu du restaurant
des gens me regardent du coin de l’œil parfois, avec appétit...
qui va me prendre dans son assiette ? comment me fera–t–il préparer ?
et pourquoi pas toi ? et pourquoi pas cru ?