Ce n'est pas l'objet du mois
Le texte de l'année
Une ballade existentielle
Prendre l'air et emporter le morceau
Que personne ne sorte de l'écriture en se sentant exclus
Bien que la liberté effrénée de chacun se fasse au détriment
Du collectif
Bien souvent des formes expérimentales
Aux néophytes d'apprendre de nouveaux alphabets
Ecrire comme je vois , je sens
Le pris parle de lui même
Le pris toujours plus cher
Tout en le préservant car il peut souffrir d'une trop forte exposition
Les regards sont nus
Absorber le maximum , yeux bronzés
Marron , noisette
Creuser la perspective
Connaître les autres à travers l'art
Ce que le poète montre dialogue avec ceux qui regardent
Pas d'écriture obscène :sans se préoccuper des autres
Une écriture facile lue par tout le monde ?
Mais tous les mariés ont -ils la même histoire d'amour ?
Les célibataires la même vie ?
Une ballade existentielle
Prendre un bol d'air
La tasse de café du matin ,du verre d'eau par forte chaleur
Tout ce qui t'entoure te fume
Cendre tu reviens Phénix
La fumée se fait page
Un bol d'air comme des bouffées
Sur la fumée se colle les évèments de ton passage
Collages qui écrasent la perspective
Volutes tu transformes , ricochets d'ondes
Et puis des fois
Tu pars loin pour rejoindre quand le passé ressurgit
Le matin , en sortant d'un café à l'étranger
Faire le plein après le vide de rêves pour affronter le réel
Tu te trouves face à un objet de ton enfance
Celui -ci une petite camionette grise
Que tu avais en jouet
Que venait elle faire ,ici , à l'étranger
Un transport de prédiction :que j'allais voyager
Un retour vers le passé impossible quand on a grandi
Un souhait insoupçonné dés l'enfance
Ou un pays qui vivait encore à lâge de ton enfance ?
Ce n'est pas l'objet du mois
Bien qu'aux temps des vacances
Vous ne faites que profiter d'un passé préparé de longue date
Vous ne souhaitez pas, vous ne projetez pas
En même temps que l'accomplissement
Toi que je vois , je lis
Je ne fais que revoir après des années... lumière
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domi.gondrand@laposte.net
