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Expéditeur Conversation
clotilde
Envoyé le :  11/2/2007 20:33
Plume de platine
Inscrit le: 23/3/2006
De: Le nord des ch'tis
Envois: 3019
Important, merci de me répondre

Pourquoi la maladie survient- elle ? (1)

Je ne sais pas si j'arriverai à exprimer toutes les souffrances
Que l'être humain peut rencontrer au cours de son existence
plus ou moins longue. Et tout ce que nous pouvons ressentir
au quotidien chaque jour qui passe.
Je vais essayer avec ma propre expérience de déméler cet
écheveau qu'est ma vie. Afin de mieux comprendre toutes
les souffrances que nous avons pu rencontré avec mes
proches.
Il n'est pas facile de se dévoiler, de parler de soi, de mettre
son âme à nue. Il me semble pourtant qu'il est salutaire et
nécessaire de le faire pour mieux comprendre son être
intérieur et tous les "pourquoi" pendant le déroulement de
son existence. Refaire le chemin en arrière "pas facile".
Commencer par son enfance. Un chemin à parcourir un
bilan utile et non futile pour une bonne continuité vers
l'avenir. Comment gérer sa propre souffrance, lorsqu'elle
est là, avec soi et comment s'y prendre ?


Pourquoi la maladie survient-elle ? (suite 2)

Indépendamment de notre volonté, on rentre
dans un labyrinthe qui se contruit petit à petit.
Il faut trouver l'issue pour en sortir au plus vite.
Ce commencement se fait dès l'enfance, dans
des circonstances parfois troublantes. Il faut
savoir dans quel milieu familial l'enfant évolue
ce qui à mon sens a une importance majeure
pour comprendre l'évolution de la souffrance
qui aura été emmagasinée dans l'esprit de
l'enfant. Pour comprendre le raisonnement
du "pourquoi et comment" je me prends en
exemple.
Chacun sait que dans une famille de quatre
enfants, le vécu de chaque enfant sera
exprimer différemment, d'où la divergeance
d'opinion. Très loin dans mon enfance la
divergence avec mes proches étaient
existentiels... Un père absent, défendait sa
patrie, ma mère en souffrance dans sa solitude.
Aujourd'hui à l'âge de quarte-vingt-trois ans,
elle en parle comme si c'était hier. Elle nous
raconte ses moindres souvenirs en détails ils
ont frappé son âme dans la douleur. Comme
si que l'on pouvait effacer d'un coup d'éponge
les traces de la guerre. Non, ils sont indélébiles.
Questions : est-ce que notre mère nous transmet
à la naissance ses propres souffrances ?
Pour répondre à cette question, il faut examiner
le déroulement de notre vie, ce qu'elle est devenue
au fil des années.
Lorsque mes parents se sont rencontrés, chacun
possédait à l'intérieur sa propre souffrance, qu'ils
portaient déjà comme un lourd fardeau. Mes parents
avaient un emploi difficile à l'époque. Il était maçon
le travail à la tâche l'épuisait et rapportait peu.
Le soir il rentrait fourbu. Ma mère travaillait en
conditionnement à l'usine de mise en bouteilles de verre.


Pourquoi la maladie survient-elle ? (suite 3)

Quatre ans plus tard, Lydia venait au monde,
petite et menue. Sa soeur aînée Claudia l'accueillit
les bras ouverts. Un an auparavant, sa mère
avait eu une autre grossesse, un enfant mort né.
A cette époque la pillule n'existait pas, il n'était
pas rare de voir des familles nombreuses. Le
fait d'avoir eu deux grossesses successives
l'avait beaucoup fatigué. Les fausses-couches
volontaires n'étaient pas rares n'ont plus dans
l'après-guerre.
Comme chaque enfant qui naît en ce bas monde.
Déjà petite on demande beaucoup d'affection
et d'attention. Une affection de tous les intants
pour se sentir aimée. L'amour maternel parfois
on ne le sent pas.
Première souffrance. Avec le recul, elle a eu
la sensation que cet amour la fuyait.
Heureusement, sa grand- mère Andréa était là
pour la prendre dans ses bras et la combler de
se manque. Souvenir impérissable.
Seconde souffrance, le manque d'amour qui
doit nous construire chaque jour. En cherchant
bien on comprend d'où cela provient. Un retour
en arrière dans son enfance et l'on comprend
tout. Le pourquoi et le comment. Une mère qui
chaque jour travaille dure pour élever ses
enfants .Elle ne peut malheureusement se couper
en deux, d'où l'incompréhension pour un enfant.
Peu à peu le temps qu'elle leurs accorde s'effiloche,
et le manque d'attention cruel se fait aussitôt sentir.
L'enfant se réfugie dans le cocon d'une tante ou
d'une grand-mère, plus disponible qui donne sans
compter toute son attention plus qu'elle en attend.
Mais au fond du coeur d'une petite fille l'affection
d'une maman.... manque terriblement. L'absence
d'un père se fait cruellement sentir également. Le
besoin pour certain, de s'appuyer ou se confier
sur un roc qui sache les protéger..


Les mots qui blessent (suite 4)

Les mots font parfois plus de mal qu'une claque
de cela on est sûr ; tout le monde l'a connu au
moins une fois dans son existence.
Des mots qui reviennent à répétitions et voilà la
souffrance qui s'installe petit à petit. Alors on rentre
doucement dans ce labyrinthe dont je vous ai parlé
plus haut. Et l'on construit avec ses mots propres
l'absence d'une maman....ses mots d'amour.
"Bonsoir ma chérie ; " "qu'a-tu fait aujourd'hui ?"
Le fait-elle inconsciemment, je le pense. L'une
d'entre elles était surprotégée. Première union
premier enfant, première déception, comment lui
en vouloir ?
Mais un enfant peut-il comprendre cette différence ?
Non !
Petit à petit l'écart se creuse entre les deux fillettes
et la jalousie naîtra de ses différences. Un sentiment
détestable, que le monde des adultes laisse entrer
dans le coeur des enfants. Des blessures qui font mal
et qui engendre une mauvaise entente..


Les otites (suite 5)

De là des otites à répétitions peuvent naître. A
l'époque Lydia a entre 3 et 4 ans. Des douleurs ins-
outenables ! La nuit le mal emplissait sa tête qu'elle
balançait contre son lit. Sa mère dormait près d'elle
chaque nuit elle se réveillait, pour lui mettre de l'huile
tièdit. Rien n'y faisait.
Au bout de trois jours elle l'emporta à l'hôpital dans
une couverture, tremblante de fièvre, Lydia transpirait
à grosse goutte.
Lorsque le médecin l'examina, il lança une remarque
désagréable à sa mère en lui disant :
- "Madame, pourquoi n'êtes vous pas venue plus tôt
avec votre fille ? Elle a une otite importante. Vous
auriez attendu quelques jours de plus, elle perdait l'ouïe.
Nous allons la prendre en charge tout de suite, mais
il faudra prévoir de l'opérer des végétations. Ce qui
fut fait quelques temps après. Sa mère s'en voulut
d'avoir attendu si longtemps.
Aujourd'hui, on peut se poser la question, était-ce
à cause de cet entêtement de ne pas écouter ce que
sa mère lui disait, que son corps à mal réagi. D'ou
ce qui en a entraîner des otites à répétitions.
Les maux d'oreilles viennent-ils de ce refus d'entendre
les disputes occasionnels ? Peut-être lorsque nous
vivons dans notre environnement défavorable.

Un voile au poumon (suite 6)

Claudia n'était pas apprécié par sa grand-mère.
Pour la protéger sa mère décide de l'envoyer chez
son grand-père en Normandie dans la ville du Havre.
Heureuse, elle se retrouve avec ses deux oncles
favoris André et Pierre, elle allait pouvoir faire tout
ce qui lui plaisait. Sauf que Pierre et André vivaient
aux crochets de leur père. Tous les trois aimaient la
bouteille, et il n'était pas rare que Claudia finisse les
fonds de verre. Au bout d'un tel régime elle tomba
malade. Sa mère averti par télégramme se rendit
rapidement près d'elle par le premier train. Pendant
le voyage elle se posait un tas de question, son
mouchoir entre ses mains n'avait plus de forme,
quelques larmes d'opales perlaient sur son visage
fatiguée et amaigri.
Claudia était dans le service des enfants malades.
Le médecin trouva sa respiration inqiètante. Une
radio par précaution lui a été faite la veille.
Le résultat ne se fît pas attendre... un voile au
poumon. Aussitôt le traitement fut prescris, 6 mois
dans un centre de sanatorium pour enfants.
Sa mère affligée par le diagnostic, resta prostrer
et sans voix, en tenant la main de Claudia.
Pendant ses 6 longs mois, elle est restée éloigné
de sa famille. Un crève coeur pour tous.
Claudia est tombée malade à cause de l'environ-
nement de ses oncles et de son grand-père, mais
aussi de la coupure nette avec sa mère et sa soeur.
De cela on peut en être sûr...

Comme quoi certaine maladie se développe par
notre façon de vivre et notre comportement.

Les blessures mentales se répercute telles sur le physique ?

Le cancer est-il née, du stress ou de la dépression ?

Votre avis m'intéresse, n'hésitez pas à me dire votre sentiment, pour voir si je ne fais pas fausse route dans mes réflexions !!


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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.

clotilde
Envoyé le :  16/2/2007 17:19
Plume de platine
Inscrit le: 23/3/2006
De: Le nord des ch'tis
Envois: 3019
Re: Important, merci de me répondre
Alors chers amis

Personne ne veut-il s'exprimer sur sujet délicat, pourtant ça nous aiderait pour mieux comprendre l'univers de notre corps.

Amitié cLO


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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.

ramses
Envoyé le :  25/2/2007 8:39
Plume de diamant
Inscrit le: 23/12/2005
De: Belgique
Envois: 15885
Re: Important, merci de me répondre
Tout d'abord, Claudia, désolée de ne pas avoir répondu plus tôt à ton écrit. Je viens seulement de le découvrir.
Je suis restée longtemps sur ton histoire, a essayé de vous imaginer,
toi et ta petite soeur, Lydia. Car je suppose que tu es Claudia, non ?

Je vais donc essayer de répondre à toutes tes questions, ou plutôt, te laisser mes impressions. Mais il me manque pas mal de précisions pour ce faire. Par exemple, quel âge avais-tu lorsque tu es partie vivre avec le grand-père et les oncles ? C'est important çà.

Pour ce qui est de savoir si une mère transmet ses souffrances à son enfant, tout est relatif. Intro utérin, je ne pense pas, mais durant la petite enfance, là, c'est plus que probable. L'enfant est comme une éponge humide, tout ce qui le touche, laisse des marques parfois bien profondes.

Pour ce qui est des otites à répétitions, je suis plus sceptique quand à la relation qu'elles auraient avec les disputes des parents.
Faire un lien entre le fait de pas vouloir les entendre et l'otite en elle-même, me parait quelque peu facile. Mon fils, Alexandre, en fait souvent et l'on ne se dispute jamais chez nous, lol. Les éclats de voix ou de verres brisées n'existent pas dans notre maison.

"Les blessures mentales se répercutent-elles sur notre physique ?"
Oui, là je pense que oui. Une dépression engendre souvent de la fatigabilité, des nerfs fragiles, des insomnies, etc.
Le stress provoque aussi pas mal de dégats sur notre corps.
Je suis donc certaine qu'une personne qui n'est pas bien dans sa tête ne peut l'être dans son corps. La cause à effet me parait là évidente.

"Le cancer peut-il naître d'un stress ou d'une dépression ?"
Alors là, çà m'étonnerait fortement ! Celui-là se développe soit, tout seul, soit sous l'effet d'abus de notre part (alcool, tabac, drogue, excès de nourriture, etc).

Voilà ma chère Claudia, j'espère t'avoir aidée à mieux cerner le problème.
N'hésite pas à m'envoyer un message perso si tu souhaites continuer ce dialogue. Je suis à ton entière disposition.

Amitiés,
Michèle.


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