Naufragé en ta plage j’ai échoué
Dans ton île aux milles fragrances
Même autant de mal le vent m’a fait
Le voyage en vaut la souffrance
Je me rappelle de ma grève d’ancrage
La tempĂŞte me parlant son langage
Pour l’océan c’était un jour de fête
Pour moi un dur et long voyage
Que d’orages brûlant écarlates
Que j’ai laissé en mes sillages
Les reflets tombant sur les vagues
Brisures du coeur faisant alliage
Que de chemins parcourus
Avec le temps rompant les âges
Au port seule tu m’a attendu
Avec les sentiments comme emballage
Devant le seuil de ta bénite présence
J’entends un bruit de saccades
En flamme magique tu t’élances
Allumant le phare pour l’amour en rade
rivedusoleil
6/7/2017
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
RĂ©sidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com