Yhwh était ce Dieu jaloux,
Qui à son peuple donnait tout,
Qu’il suive Ses commandements,
Pour vivre, un jour, en Canaan.
Moïse, qui avait cent-vingt ans,
Ne passerait pas le Jourdain,
Mais toujours il marchait devant,
Pour leur désigner le chemin.
Il grimpa jusqu’au Sinaï,
Et vit dans le buisson ardent
Ce que Dieu attendait de lui,
Dans le désert fut quarante ans.
Yhwh était intolérant,
Et il exécrait les idoles,
S’ils sont fidèles à ses paroles,
Ce qu’il leur donne, nul ne le prend.
Les villes assiégées se rendent,
Car le peuple ne saurait attendre.
Cette terre providentielle,
Pour les Hébreux, venait du Ciel.
Ils passaient au fil de l’épée
Les ennemis qui résistaient,
Ces terres, elles lui étaient dues,
Ainsi Yhwh l’avait voulu.
Il y avait des fruits défendus ;
On ne consommait point toute chair,
Pas de bêtes aux sabots fendus,
Pas de sang mais viande cachère.
La loi de Yhwh est sévère,
C’est Oeil pour Oeil, et Dent pour Dent,
Sans frein le peuple la révère,
Et c’est pour lui, gagnant, gagnant.
Moïse du Deutéronome,
Ne ressemble pas à Jésus,
Dont le monde ne fut le royaume,
Les siens ne l’ont pas reconnu.
Il disait : « Bienheureux, les doux !»,
Le royaume leur appartient ;
« Il leur faut tendre l’autre joue,
Et au Mal préférer le Bien.»
Dumnac