Nous étions tous deux, galopins, moi rebelle,
A cette époque de mystères amoureux
Quand nos jours incertains s’écoulaient langoureux
A l’aube de la vie, ho que tu m’étais belle !
Un… jour de colonie, un ciel dégagé,
Un arbre planté là parmi les sauterelles,
Me tenait par la main la beauté naturelle,
Un séjour d’harmonie, sourires engagés.
Deux… regards timides sous la verte coupelle
Et deux gouttes de pluie sur son tout petit nez,
Le grand hêtre à ma droite… et l’herbe piétinée
Se relevant tandis qu’au loin l’on nous appelle.
Trois ! Ô instant sacré, curieuse étincelle !
D’un premier surprenant symbolique baiser !
Au pas de géant ancré et immortalisé,
La magie les prenant par l’union éternelle.
Tout était différent comme en « l’arc-en-ciel »
Sous l’écorce d’un bois bien particulier,
Souvenir subsistant que j’aime à délier,
Nous étions tous deux… et c’était officiel.
Jonathan (Joey) - Dim. 11 Février 2007 -
----------------
De petits malentendus peuvent être responsables de grands tourments, tout comme une grande amitié peut l'être de leur disparition
*