Âme plaintive
Ô masse nuageuse éventrée
Où se déverse le flux de mes soupirs
Sens- les cris saccadés de mon cœur fêlé
Avec les échos en tes entrailles retentir
Avec ces nuées de désirs enfouis
Voguant dans les airs
Et ces yeux du soleil ébloui
Par les flammes d’amour et lumière
Ô pensées dans les tempêtes vagabondes
Dans les turbulences des rouges ires
Arrimez-vous au bruit du tonnerre qui gronde
Joignez vos peines à l’orage et ses délires
Ame qui dans les brumes trace les sillons
Où germent les rêves d’un empire
Sens-tu dans la nuit planant
La voile que les souffles des sentiments font frémir
Ah ! ces vagues de la robe nacrée
Sur l’aube de ton corps flottantes
Sont-elles tes ondes miroitées
Sur les rivages de mon cœur que ton amour vente
Ô absence jouis-toi de ces mots larmoyant
S’égouttant dans le calice des confessions
Rosées maquillant les frondaisons d’un esprit gris titubant
Sur la feuille des lamentations
rivedusoleil
30 juin 2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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