L'Homme en Noir.
Un matin, je me suis réveillée
La tête toute secouée
Pleine d’idées.
Toute la journée, je l’avoue en ce jour,
Je n’ai pas du tout travaillé en cours
A cause de lui
Qui me hante désormais jour et nuit
L’Homme en Noir
Peut-être un peu d’espoir ?
L’oublier, l’oublier
Pour ne pas souffrir et pleurer
Et pourtant, sur des dizaines, des centaines
De feuilles de papier
J’ai écrit des mots par milliers de centaines
Puis j’ai arrêté de compter
Puis j’ai arrêté cette histoire
Celle de l’Homme en Noir
Juste un brouillon rêvé
Rêve qui s’en est allé
Pendant des mois, j’ai gardé les feuilles tout près
OĂą le brouillon pourtant complet
Etait tracé, et ne demandait
Qu’à être de nouveau regardé
Encore un abandon
Dont pourtant je n’ai pas oublié le nom
Contrairement aux autres
Peut-être signe qu’il était différent ?
Peut-ĂŞtre pas un simple autre
Peut-ĂŞtre Ă©tait-il enfin temps ?
Ce matin, je l’ai réouvert
Ce classeur vert
Et s’est posé mon regard
Sur ces lettres Ă©crites en noir
L’Homme en Noir
Je ne sais pourquoi
Mais ont glissé mes doigts
Sur les touches de mon clavier
Pour le travail final taper
Et plus les mots de place prenaient
Plus mon cœur pleurait
Plus ma plaie laissée ouverte saignait
Et si je ne voulais panser ma blessure ?
Si je voulais laisser faire la brûlure ?
Car mon visage souriait
Dans le mĂŞme temps que mes yeux pleuraient
L’Homme en Noir
Est bien plus q’une simple histoire
Car comme je le dis :
Et la véritable histoire d’un écrivain
Se lit entre les lignes Ă©crites de ses mains
L’Homme en Noir est ma vie
C’est pour cela que je l’ai conservé
Maintenant je m’en souviens
L’Homme en Noir est mon présent, mon passé
Et j’y tiens car à mon âme je tiens
Et je ne peux m’en séparer
Tout comme de mon âme je ne peux me détacher
Ce matin j’ai commencé
A réécrire cette histoire
Celle de l’Homme en Noir
Bien plus qu’un brouillon rêvé
Mon Homme en Noir
Jamais je ne t’abandonnerai
Car jamais je n’abandonnerai mes rêves
Mes yeux tournés vers les étoiles
Personne ne me les arrachera
Mon corps qui vit mon âme qui rêve
Personne ne me les volera
L’Homme en Noir
Je te demande pardon
De t’avoir mis dans un tiroir
Je te demande pardon
D’avoir cru tout comme toi au noir
Je te demande pardon
D’avoir oublié la fin de cette histoire
Où le noir a laissé place aux couleur
Et la mort au bonheur
Mais maintenant je me souviens.
----------------
il n'existe de mot dans aucune langue pour exprimer ce que je ressens
pour toi... :-D
qui tente rien n'a rien, et qui tente tout est assis debout (dixit moi)
l'intégralité de mes poèmes:
http://mespoemes.net/mind