Sur la plage au soleil

une fillette un peu triste
creusait un grand trou
pourtant sa maman
ne faisait pas de fleurs

d'une pelle vive elle creusa
le plus grand des magasins
pour y vendre des fleurs en papier
en échange de coquillages précieux

alors elle arpenta la plage
pour y trouver cette monnaie
et put ainsi réunir
un seau entier de couteaux

elle marcha ensuite en cherchant
les plus beaux étalages
pour y acheter à vil prix
les fleurs un peu abîmées

d'une main habile
elle refaisait des fleurs
jolies à donner envie
son magasin grandissait

Et quand vint l'après-midi
la petite fille sans fleurs
avait de toute la plage
le plus bel étalage

Un poème charmant, attendrissant, on imagine bien le joli tableau !

Céline

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Bonjour Antipodes,

Une poésie pleine de tendresse que j'ai aimé lire !



Belle journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Merci pour le gentil commentaire

une belle aventure poétique,merci pour ce partage.

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"