Au nom de ce qui éprouve dans une traversée du désert
Sans aucune ombre pour y trouver un peu de repos
Par cette eau que l'on trouve mais qui n'est que sable et pierre
Les dunes sont bien sombre même le matin très tôt
Au nom des chemins trop sinueux de précipices et de ravins
Dans le carrefour d'une vie filant à contre sens des codes
Un virage est au loin puis cela glisse mais plus de frein
La chute est un retour de flamme pour qui s'en accommode
Au nom du noir qui transperce la blancheur de l'enfance
Baignée de mille cicatrices par les apôtres de l'obscur
À quoi bon voir une couleur si celle-ci n'est qu'une descendance
De la saignée qui se fait hôte au fur et à mesure...
----------------