Je pense que je déteste t'aimer,
Tout comme j'adore te désirer...
Tu es réalité, presque autant que chimère,
Ce passé ténébreux au futur indécis.
Es-tu mirage ou être de terre?
Je te vois là -bas comme tu serais ici...
Ton existence s'infuse tel un poison
Dans mes songes, mêlant déraison
A la plus trouble des lucidités,
Et ta voix ne saurait que m'éveiller...
Si tu savais ce que tu représentes!
Si tu savais que ton aura me perd toujours!
Tu me lies, innocente et indécente,
A ces envies rendant mon esprit sourd...
Je pense que j'adorerais t'aimer,
Comme je ne voudrais te désirer...
Saurais-tu lire ces pensées souvent masquées?
Ressens-tu ce doux sourire quand tu es là ?
Je ne puis vraiment me passer de toi,
Et mon cœur s'en voit toujours un peu accusé...
17.05.17
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