C'est la plaisante odeur du bitume mouillé
Qui entame le bal; sous les traits d'une brise,
Le silence monacal devient agité
Et le ciel se voit parsemé de taches grises.
Les gardiens des forêts murmurent leurs secrets
A toute âme errante, de leur doux bruissement;
Dans l'air plane l'odeur de verdure, de paix,
Avant les premières perles du firmament...
Les nuages glissent, s'écoulent vers la terre,
Le calme de le rosée devient violence
Et les grondements ne sauraient vraiment se taire.
L'aquarelle est le jour, l'aquarelle est démence!
Les éclairs perlés sur les vestiges humains
Scintillent par moments... Puis en sonnent la fin!
(Et seule une chaude odeur planera
Quand la pluie diluvienne cessera...)
28.05.17
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